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L'islam, les Juifs et Israel

Le Hezbollah et les Juifs Le terme « Hezbollah », en arabe hizb Allah, signifie « parti de Dieu » et est employé dans le Coran pour désigner les musulmans par opposition aux non-musulmans : « Quiconque prend pour alliés Dieu, son Prophète [Mahomet] et les croyants [musulmans], en vérité les partisans de Dieu seront les vainqueurs. » Le Coran, sourate 5, v.56 (trad. du musulman Si Hamza BOUBAKEUR). Par opposition le Coran considère les juifs comme le « Parti de Satan » : « Satan les subjuguant leur a fait perdre le souvenir de Dieu. Ils se sont rangés sous sa bannière. Les partisans de Satan seront perdus à tout jamais. »Le Coran, sourate 58, v.19 (trad. du musulman Sadok MAZIGH). Par la suite, le terme Hezbollah a été repris par diverses organisations islamistes croyant ainsi, selon la promesse du Coran, être victorieuses. La plus célèbre de ces organisations est le mouvement chiite libanais fondé en 1982 et soutenu par la République islamique d’Iran : « Soutenu par l’Iran, le Hezbollah se propose d’établir un régime islamique au Liban et de lutter contre toute présence étrangère sur le sol libanais. […] Entre 1982 et 1988, déclarant le jihad contre Israël et les Occidentaux présents au Liban, le Hezbollah prend en otages plusieurs ressortissants étrangers. Pour certains d’entre eux, le mouvement obtient une rançon en échange de leur libération, alors que d’autres sont exécutés. Hostile à Israël et au processus de paix israélo-palestinien, le Hezbollah va maintenir une tension permanente au Liban-Sud [le long de la frontière avec Israël] par des attaques répétées contre les soldats de l’ALS [Armée du Liban-Sud, composée de soldats chrétiens libanais soutenus par Israël] et par des tirs réguliers de roquettes sur le nord de la Galilée. […] Le 24 mai 2000, le retrait définitif des troupes de Tsahal [l’armée israélienne] du Liban-Sud marque la victoire du Hezbollah. » C. FAURE, Shalom, Salam, Paris, Fayard, 2002, p.195-196. Le mouvement musulman chiite Hezbollah, véritable État dans l’État libanais, lutte pour l’établissement d’un État islamique mondial ennemi de l’Amérique et des Juifs. C’est pourquoi le Hezbollah, à l’instar de l’Iran, s’attaque en priorité à l’État d’Israël, car Israël est le seul pays du Proche-Orient peuplé d’une majorité de juifs, démocratique et non-musulman. Cette volonté de détruire l’État d’Israël et de combattre les non-musulmans en général et les juifs en particulier, remonte aux origines mêmes de l’Islam dont les textes fondateurs (Coran et paroles du prophète Mahomet) appellent à la haine et au massacre des juifs. Le Coran, livre sacré des musulmans, déclare au sujet des juifs : « Maudits quelque part qu’ils soient acculés, ils seront pris et tués sans pitié. » Le Coran, sourate 33, v.61 (trad. de R. BLACHÈRE). « Tu constateras que les hommes les plus hostiles aux croyants [musulmans] sont les Juifs. » Le Coran, sourate 5, v.82 (trad. de D. MASSON). « Les juifs disent : Ozaïr est fils de Dieu. Les chrétiens disent : le Messie [Jésus] est fils de Dieu. Telles sont les paroles de leurs bouches, ils ressemblent en les disant aux infidèles d’autrefois. Que Dieu leur fasse la guerre. Qu’ils sont menteurs ! » Le Coran, sourate 9, v.30 (trad. de KASIMIRSKI). « Une fois passés les mois sacrés, tuez les incroyants où que vous les trouviez. Prenez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades. » Le Coran, sourate 9, v.5 (trad. de Jean GROSJEAN). Le prophète Mahomet, modèle excellent des musulmans, a déclaré aussi : « L’heure du jugement n’arrivera pas avant que vous n’ayez combattu les Juifs et à tel point que la pierre, derrière laquelle s’abritera un Juif, dira : Musulman ! voilà un Juif derrière moi, tue-le ! » EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 56, chap.94, tome 2, p.322. « Le Prophète [Mahomet] recommanda à ses compagnons : Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le. » IBN HICHÂM (savant musulman mort en 834), La biographie du prophète Mahomet, traduction française de l’historien musulman Wahib ATALLAH, Paris, Fayard, 2004, p.232. Mahomet a lui-même montré l’exemple. Ainsi, il a assassiné des poètes juifs, tel Ka’b b. al-Ashraf, comme nous le rapporte la biographie de Mahomet écrite par Ibn Hichâm (Paris, Fayard, 2004, p.229-232). Mais surtout, Mahomet a organisé le premier génocide juif de l’histoire, comme nous le relate A. Moussali, célèbre orientaliste, islamologue et professeur d’arabe à l’université d’Alger : « La tradition [musulmane] nous a gardé le souvenir du premier génocide des juifs, ceux de la tribu [juive] des Nadir, qui furent massacrés à Khaybar [oasis du désert d’Arabie], ceux de la tribu des Banu Qurayza dont les hommes furent passés au fil de l’épée, cinq par cinq : “On les faisait asseoir sur un rang au bord de la tranchée qui deviendrait leur tombe ; on les décapitait et leur corps roulaient dans la fosse”, les femmes et les enfants vendus en esclavage. » A. MOUSSALI, « Islam et violence », dans La Nouvelle Revue d’Histoire (4), 2003, p.37. Le biographe Ibn Hichâm nous rapporte le terrible massacre des juifs Quraydha par Mahomet en ces termes : « Ils étaient six à sept cents hommes. On dit huit cents et même neuf cents. […] Le Prophète [Mahomet] ne cessa de les égorger jusqu’à leur extermination totale. » IBN HICHÂM, La biographie du prophète Mahomet, p.277. C’est à l’exemple donné par Mahomet que les musulmans ont toujours détesté et persécuté les juifs à tel point que, dès le Moyen Âge, le célèbre savant et philosophe juif, Maïmonide (1135-1204), écrivait : « Les Arabes [musulmans] qui nous ont durement persécutés, nous ont soumis à une législation funeste et discriminatoire ; jamais nation ne nous a brimés, dégradés, avilis et haïs autant qu’eux. » Épître de MAÏMONIDE datée de 1198 et citée par BAT YE’OR, Le Dhimmi Profil de l’opprimé en Orient et en Afrique du Nord depuis la conquête arabe, Paris, 1980, p.291. Cette parole prononcée par un juif du Moyen Âge est toujours d’actualité puisque, depuis plusieurs décennies, les juifs vivant dans les pays musulmans fuient vers Israël ou vers les pays occidentaux de culture judéo-chrétienne. Quant aux juifs d’Israël, ils sont, depuis des années, l’objet d’attaques de plusieurs pays et organismes musulmans dont le mouvement chiite Hezbollah, soutenu par l’Iran. L’État d’Israël est ainsi cerné par plusieurs centaines de millions de musulmans qui, à Dieu ne plaise, sont capables, s’ils en ont les moyens, de se soulever et de combattre impitoyablement Israël jusqu’à sa destruction totale, y compris en recourant à l’arme nucléaire, une arme que l’Iran cherche à posséder dans ce but. Rappelons-nous les déclarations haineuses du président iranien Mahmoud Ahmadinejad qui, peu après son arrivée au pouvoir en 2005, disait que l’État d’Israël devait être « rayé de la carte ». Or, comme le disait un ancien Premier ministre israélien, Menahem Begin (1913-1992) : « Lorsque quelqu’un te dit qu’il veut te tuer, crois-le ! » Cité par Moïse RAHMANI, Sous le joug du Croissant, Juifs en terre d’islam, Editions de l’Institut Sépharade Européen, Belgique, 2004. Par conséquent, si le président iranien dit qu’il veut détruire l’État d’Israël, il faut le croire. C’est pourquoi Israël, seul État démocratique du Proche-Orient, doit être fort et très vigilant. C’est pourquoi aussi je lance un appel aux responsables politiques américains et israéliens pour qu’ils réagissent au plus vite face aux menaces et aux attaques du Hezbollah et de son principal soutien, l’Iran. Quant aux (ir)responsables européens, il est inutile de leur lancer un appel car ils sont déjà à la merci de l’Islam et de son invasion téléguidée de l’Europe. Cet esprit de soumission se retrouve dans tous les grands médias européens qui n’osent jamais critiquer l’Islam par peur de réactions violentes de la part des musulmans vivant en Europe. Pour conclure, je citerai cette réflexion significative d’Anne-Marie Delcambre, docteur en droit et en civilisation islamique et professeur d’arabe classique : « Ce qui pose problème c’est que pour l’Islam l’indignité des Juifs existe toujours dans les textes fondateurs, dans le Coran, dans la Sunna et dans les textes de droit musulman et l’on ne voit pas par quel miracle les Juifs, maudits par Dieu dans le Coran, voués à l’Enfer, chargés de tous les péchés [et traités d’ânes, de singes, de porcs et de pervers par le Coran], pourraient voir leur statut religieux s’améliorer dans l’imaginaire musulman. » Anne-Marie DELCAMBRE, L’Islam des interdits, Paris, Desclée de Brouwer, 2003, p.53.

Père Samuel

Israël cerné par plusieurs États musulmans Privés de pays et persécutés pendant des siècles, les juifs ont pu commencer à se réinstaller en Terre sainte, leur terre promise, le pays de leurs ancêtres, au XIXe siècle. Mais ce n’est qu’en 1948 qu’ils ont pu fonder un véritable État hébreu en Terre sainte, pays qui était alors administré par les Britanniques depuis 1920. Le problème, c’est que la Terre sainte, abusivement appelée Palestine, est peuplée d’Arabes musulmans depuis le VIIe siècle, époque où l’Islam a conquis cette région par les armes (638). Or, selon la doctrine islamique, un territoire conquis par les musulmans ne peut jamais être dominé par des non-musulmans : « L’Islam domine et ne saurait être dominé. » Hadith (parole de Mahomet) cité par le grand islamologue A. FATTAL, Le Satut légal des non-musulmans en pays d’Islam, Beyrouth, 1958, p.134. « Allah n’accordera aux Infidèles [non-musulmans] nul moyen de l’emporter sur les Croyants [musulmans]. » Le Coran, sourate 4, v.140/141 (trad.de R. BLACHÈRE). « Tuez-les partout où vous les trouverez. Chassez-les de là où ils vous auront chassés. […] Il vous est permis de les tuer. Telle sera la rétribution des infidèles. » Le Coran, sourate 2, v.190-191 (trad. de S. MAZIGH). « Croyants [musulmans] ! Ne prenez point pour alliés les juifs et les chrétiens : ils sont alliés les uns des autres. Quiconque, parmi vous, s’en fera des amis, finira par être des leurs. Dieu [Allah] ne saurait guider les pervers. » Le Coran, sourate 5, v.51 (trad. de Sadok MAZIGH). Selon le Coran, les chrétiens et les juifs sont donc des gens pervers. Face à cette doctrine de haine, les juifs d’Israël ont dû, dès la création de leur État en 1948, lutter pour leur survie contre les pays voisins (Liban et Syrie au Nord, Jordanie à l’Est et Égypte au Sud-Ouest), qui sont tous en grande majorité arabes et musulmans (quelques petites minorités chrétiennes y subsistent encore). Le ver est dans la pomme Mais les juifs ont dû lutter aussi contre les Arabo-musulmans établis à l’intérieur même d’Israël. En effet, l’État d’Israël possède dans sa propre population, plus de 15 % d’Arabo-musulmans ! Il ne faut donc pas s’étonner de voir tant de terroristes musulmans commettre des attentats suicides contre Israël : l’ennemi d’Israël est au cœur d’Israël. Autrement dit, le ver est dans la pomme ! Depuis le temps du prophète arabo-musulman Mahomet, les musulmans, une fois devenus forts, n’ont jamais respecté les conventions passées avec un ennemi fort devenu faible, conformément à cette parole du Coran : « Ne faiblissez pas ! Ne faites pas appel à la paix quand vous êtes les plus forts. » Le Coran, sourate 47, v.35 (trad. de D. MASSON). Les pays musulmans du Proche et du Moyen-Orient (dont le Liban est le seul à disposer, mais pour combien de temps encore, d’une forte minorité chrétienne d’environ 30 %), les pays musulmans ont pour objectif de recréer un empire à la manière de l’Empire romain mais sans autre religion que l’islam. Le but des musulmans : détruire Israël, seule démocratie en Orient Le but des pays musulmans est donc aussi de détruire l’État Israël, seul pays démocratique et non-musulman de la région et donc indésirable aux yeux des musulmans. C’est ainsi que dès son indépendance, en 1948, l’État d’Israël a subi les attaques de cinq pays arabes : « Un conflit armé de haute intensité oppose, entre mai 1948 et mars 1949, l’État d’Israël, proclamé le 14 mai 1948 […] aux cinq États arabes suivants : Liban, Syrie, Égypte, Transjordanie [actuel Royaume de Jordanie], Irak – ce dernier ne partageant pourtant pas de frontières avec Israël. Pour ces États arabo-musulmans (le Liban étant un cas à part), la proclamation d’une souveraineté juive sur une terre musulmane relève du sacrilège ou d’une tentative de l’Occident de renouer avec le temps des croisades. » ENCEL Frédéric, THUAL François, Géopolitique d’Israël, Dictionnaire pour sortir des fantasmes, Seuil, 2004, p.215. Les juifs en Terre sainte 16 siècles avant l’Islam Or, Israël existait en tant que Royaume avec Jérusalem pour capitale dès l’époque du roi David, c’est-à-dire 1000 ans avant J.-C. et 1600 ans avant la conquête de la Terre sainte par les guerriers arabo-musulmans. Quant aux Croisades, je rappelle que les pays d’Orient et d’Occident (y compris le Vatican) ont été envahis par les Arabo-musulmans quatre siècles déjà avant les Croisades. Depuis 1948, Israël a été attaqué militairement par ses voisins arabes à quatre reprises mais à chaque fois, Israël est parvenu à se défendre et à repousser les assaillants lors des quatre guerres israélo-arabes : en 1948-1949 (« Guerre d’Indépendance »), en 1956 (« Crise du canal de Suez »), en 1967 (« Guerre des Six Jours ») et en 1973 (« Guerre du Kippour »). Les 5 millions de juifs en Israël, cernés par 300 millions d’Arabo-musulmans, savent donc très bien qu’ils doivent résister de toutes leurs forces s’ils ne veulent pas être, comme l’a déclaré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, « rayés de la carte » par les musulmans. Car, quand les musulmans sont forts, ils appliquent sans pitié l’ordre donné par leur dieu, Allah : « Croyants [musulmans] ! Veillez à combattre vos voisins infidèles ! Qu’ils trouvent en vous de rudes guerriers ! » Le Coran, sourate 9, v.123 (trad. de S. MAZIGH). Terrorisme anti-israélien Les juifs d’Israël connaissent bien la mentalité des musulmans parmi lesquels se trouvent de nombreux terroristes prêts, à tout moment, à attaquer l’État d’Israël et le peuple juif : « Par la quantité d’attentats terroristes […] perpétrés sur son sol ou contre ses ressortissants à l’étranger, et par le nombre des victimes, Israël est le pays au monde le plus touché par le fléau [du terrorisme]. Si l’on excepte les guerres d’agression menées ou en passe de l’être en 1948, 1967 et 1973 par plusieurs États arabes, le terrorisme est la forme principale du rejet d’Israël adoptée par ses ennemis [les musulmans]. Il fut d’abord employé par des régimes étatiques : • celui égyptien de Nasser entre 1949 et 1967 à partir de la bande de Gaza, • ceux en place en Syrie dès 1949 et sans discontinuer, • celui islamiste d’Iran à partir de 1979, • ou encore le régime de Saddam Hussein jusqu’à sa chute en avril 2003. • Plus marginalement, le Soudan, le Yémen ou la Libye ont pu fournir à plusieurs reprises des fonds, des personnels ou de la logistique à des groupes terroristes anti-israéliens. […] [size=18]Les attentats suicide posent un véritable défi à Israël, renvoyant à l’expression de Sénèque : “Celui qui méprise sa vie dispose de la tienne.” »[/size] ENCEL Frédéric, THUAL François, Géopolitique d’Israël, Dictionnaire pour sortir des fantasmes, Seuil, 2004, 386 et 388. Les musulmans aiment la mort Un des compagnons de Mahomet, ‘Amr ibn al ‘Âs, qui était le chef des armées du deuxième calife (successeur de Mahomet) Umar, déclara aux chrétiens lors de la conquête de la Syrie : « Nous (musulmans) aimons la mort plus que vous (les non-musulmans) aimez la vie. » Le salut vient des juifs Dans l’Évangile selon saint Jean (4, 22), Jésus déclare que le salut vient des juifs car Jésus-Christ, qui est le salut du monde, était juif. Le salut vient donc des juifs et nous remercions nos frères aînés (expression du pape Jean-Paul II pour s’adresser aux juifs) de nous avoir donné Jésus-Christ. Au sujet des juifs, j’ajouterai encore cette phrase admirable de l’abbé Grégoire (1750-1831), élève chez les jésuites de Nancy devenu prêtre et homme politique français : « Les juifs sont membres de cette famille universelle qui doit établir la fraternité entre les peuples. » Je suis convaincu qu’Israël, qui est le seul pays démocratique du Proche-Orient, ne souhaite que la paix et la fraternité et si les Israéliens se servent de leurs armes, ce n’est qu’en dernier recours, en cas d’exrême nécessité. Par conséquent, je ne peux pas croire à tout ce que disent les médias à propos du Proche-Orient et de la guerre entre Israël et les pays arabes. Méfions-nous des journalistes gauchistes Les journalistes occidentaux gauchistes, souvent pro-musulmans et hostiles à Israël, sont prêts à manipuler des images pour sensibiliser l’opinion publique et à croire sur parole tout ce que les musulmans leur racontent. Or les musulmans et les Orientaux en général ont l’habitude d’exagérer quand ils parlent, surtout au sujet du nombre de victimes tuées ou blessées par l’armée israélienne. Personnellement, j’ai vécu pendant 35 années dans ces régions-là et je connais la mentalité des Orientaux qui ont toujours tendance à exagérer la situation. Méfions-nous des naïfs manifestants européens anti-israéliens Par ailleurs, j’invite les Européens qui manifestent naïvement contre la riposte israélienne à se rendre en Israël pour qu’ils sachent ce qu’est la vie dans un pays libre entouré de millions de musulmans hostiles (terroristes, kamikazes, preneurs d’otages) dont le seul souci est de liquider Israël. Si aujourd’hui Israël ne montre pas sa force, sa fermeté et sa détermination face aux terroristes musulmans du Hezbollah, mouvement terroriste chiite financé par l’Iran via la Syrie, demain n’importe quel pays musulman se sentira suffisamment fort pour attaquer Israël et liquider le peuple juif. Israël a donc tout intérêt à déraciner le Hezbollah du Liban pour pouvoir montrer sa force et décourager toute agression éventuelle de la part des pays musulmans. Que le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob bénisse et protège l’État Israël et les juifs du monde entier. AMEN.

Père Samuel

UBU

Les juifs face aux musulmans chiites Depuis plus de trois mille ans, les juifs, où qu’ils soient, sont méprisés, attaqués, persécutés, enlevés, exilés et massacrés. On croyait que cela s’arrêterait avec le retour des juifs dans le pays de leurs ancêtres, le Terre sainte, et la création, en 1948, de l’État d’Israël. Malheureusement, les juifs sont depuis lors l’objet d’attaques de leurs voisins arabes et musulmans qui ne souhaitent qu’une chose : la disparition pure et simple de l’État d’Israël. Claude Imbert, éditorialiste au magazine français Le Point, résume très bien cette situation dramatique où Israël est l’objet de la haine des musulmans : « Haine d’Israël, “tumeur” juive en terre arabe. Haine de l’Amérique, parrain d’Israël. Haine du ressentiment arabe contre l’Occident “déicide et dépravé” ! […] Il [l’État d’Israël] ne compte plus que sur sa capacité à défendre bec et ongles un territoire toujours menacé. » Claude IMBERT, « La tragédie libanaise », dans Le Point, n°1767, 27 juillet 2006, p.3 Chiites libanais et iraniens contre Israël Récemment, le président iranien chiite, Mahmoud Ahmadinejad, a déclaré qu’Israël devait être « rayé de la carte ». Pour arriver à ses fins, le président iranien veut doter son pays de l’arme nucléaire mais il continue aussi, comme ses prédécesseurs, à financer et à armer le Hezbollah, mouvement terroriste chiite libanais qui, depuis sa création en 1982, terrorise et agresse les Israéliens. Depuis le XVIe siècle, les musulmans chiites du Sud-Liban et d’Iran sont très proches. Et depuis l’ayatollah Khomeiny (mort en 1989) et la création du Hezbollah (1982), les liens entre chiites libanais et iraniens se sont encore resserrés par leur haine commune contre les juifs : « À Qom, la ville sainte chiite iranienne, des religieux [musulmans] décident de faire [du Hezbollah] une organisation dont la mission est de lutter contre l’ennemi sioniste [juif] en vue de “libérer les terres de l’islam de toute occupation et d’y établir un gouvernement islamique” à l’image de ce qui s’est passé en Iran au lendemain de la révolution islamique. » Mireille DUTEIL, « Hezbollah, le bras armé de l’Iran », dans Le Point, n°1766, 20 juillet 2006, p.36. Sunnites et chiites Apportons ici une petite précision au sujet des chiites. Dès le règne des premiers califes (successeurs du prophète Mahomet), les musulmans se sont divisés en deux grands groupes : les sunnites, majoritaires (environ 90 %), et les chiites, minoritaires (environ 10 %). Les sunnites reconnaissent les quatre premiers califes : Abu Bakr, Omar, Othman et Ali. Les sunnites appliquent le Coran et les hadiths, c’est-à-dire les paroles et actions du prophète Mahomet, appelés aussi Tradition ou Sunna, d’où leur nom de sunnites. Les chiites se sont séparés des autres musulmans peu après la mort de Mahomet pour devenir, en 657, les partisans d’Ali (cousin et gendre de Mahomet), d’où leur nom de chiites (en arabe shi’a ‘Ali signifie « dissidence / parti d’Ali »). À ce titre, ils rejettent l’autorité des trois premiers califes (Abu Bakr, Omar et Othman) et ne reconnaissent comme chefs légitimes que les descendants d’Ali (mort assassiné en 661) et Fatima, sa femme, fille de Mahomet. Sunnites et chiites : même combat Mais de toute façon, qu’ils soient sunnites ou chiites, les musulmans lisent tous le même Coran, vénèrent tous le même prophète, Mahomet, et par conséquent ont tous la même haine envers les non-musulmans : Le Coran dit : « Dieu [Allah] a rempli sa promesse envers vous [musulmans] quand, avec sa permission, vous anéantissez vos ennemis. » Le Coran, sourate 3, v.152 (trad. de D. MASSON). « Combattez [les infidèles] jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sédition, et que le culte soit rendu à Dieu [Allah] en sa totalité. » Le Coran, sourate 8, v.39 (trad. de D. MASSON). Mahomet dit : « J’ai reçu l’ordre de combattre [tuer] les gens sans relâche jusqu’à ce qu’ils professent qu’il n’y a d’autre divinité que Dieu [Allah] et que Mahomet est l’Envoyé de Dieu [Allah]. » EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 2, chap.16. Réaction disproportionnée ? Il y a quelques jours, après le début de la riposte israélienne aux attaques du Hezbollah qui avait enlevé et tué des soldats de l’armée israélienne, de nombreux pays ont accusé Israël d’avoir réagi de façon disproportionnée. Claude Imbert donne une excellente réponse à cette accusation : « Alors “disproportionnée” sa réplique ? Évidemment ! Toute réplique d’un État au terrorisme, quel qu’il soit, est par nature disproportionnée. La rétorsion [les représailles] d’un État au terrorisme qui, comme le Hezbollah, se dissimule et frappe avec l’appui d’une communauté [musulmane chiite] complice, cette rétorsion ne peut être que “disproportionnée”. Israël, à l’évidence, n’attend plus que la résignation de ses bourreaux [musulmans] pour imposer une paix armée. » Claude IMBERT, « La tragédie libanaise », p.3. Claude Imbert décrit très bien aussi la situation dans laquelle se trouve actuellement le Liban, divisé entre de nombreuses communautés chrétiennes et musulmanes et incapable d’empêcher les attaques du Hezbollah contre Israël : « Il est désormais acquis et amplement prouvé que le Hezbollah est devenu un État dans […] l’État libanais, que l’armée libanaise faible et composite n’est plus maîtresse chez elle, que l’armement impressionnant du Hezbollah lui était concédé par l’Iran avec la complicité syrienne. » Claude IMBERT, « La tragédie libanaise », p.3. Massacres de juifs par les chiites iraniens Le président chiite iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui souhaite l’élimination d’Israël, ne fait que poursuivre la politique de haine antijuive de ses ancêtres. Bat Ye’or, la grande spécialiste des minorités juives et chrétiennes en pays dominés par l’Islam, nous décrit ce que la communauté juive a subi entre 1866 et 1910 en Iran, qu’on appelait alors la Perse : • En 1866, à Balforouch (province de Hamadan), la disparition d’une jeune musulmane provoque l’islamisation forcée des Juifs, dont dix-huit sont tués et deux brûlés vifs. • Hamadan, 1875 : un mollah fanatique prêche le massacre des Juifs, l’un d’eux accusé de blasphème, est brûlé vif par la populace. • Le 10 août 1889, des musulmans accusèrent des pèlerins juifs de jets de pierres, de coups portés contre un cadi [juge musulman] et de profanation d’une mosquée par de l’eau-de-vie. Aussitôt la populace brisa les mains et les jambes d’une centaine de pèlerins et blessa tous les autres. • Le lendemain les juifs d’Ispahan, attaqués dans les rues, se cachèrent dans leurs maisons ; deux qui se risquèrent à sortir furent tués. Leurs cadavres traînés dans les rues et destinés au feu, furent la nuit venue, abandonnés au quartier juif. Le lendemain vit le viol des femmes [juives] et la signature par les cadis d’une pétition réclamant l’extermination des juifs. • Hamadan, hiver 1892-1893 : le clergé chiite impose des règlements humiliants aux juifs, dont le port de la rouelle [signe distinctif et discriminatoire]. En cas de refus, ils sont massacrés ou convertis de force [à l’islam]. Trente notables sont forcés de se convertir le couteau sur la gorge. Assiégés dans leurs maisons pendant plus de quarante jours, les juifs s’ils sortent, sont traqués et battus à mort. • En 1897 à Hamadan les mollahs affichent dans les mosquées des appels au massacre des juifs. • À Darab (région de Chiraz) en 1909, le quartier juif et la synagogue sont pillés, les Bibles brûlées, les maisons saccagées, dix-sept juifs sont obligés de se convertir [à l’islam], les autres s’enfuient. • Kirmanchah : même scénario, un enfant [juif] est égorgé, toutes les maisons juives pillées. • Chiraz, 1910 : une accusation de meurtre rituel est le prétexte du pillage du quartier juif. “En l’espace de quelques heures, 6 000 personnes, hommes, femmes, enfants, vieillards, se sont vu arracher tout ce qu’ils possédaient… 12 personnes tuées, 50 environ plus ou moins grièvement blessées, […]”. » Voir BAT YE’OR, Juifs et Chrétiens sous l’Islam, Paris, Berg International, 2005, p.133 à 135. La haine antijuive vient du prophète Mahomet La haine antijuive viscérale des musulmans d’hier et d’aujourd’hui plonge ses racines dans l’origine même de l’Islam puisque Mahomet, prophète fondateur de l’Islam et modèle des musulmans, ordonne à ses compagnons, les premiers musulmans : « Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le. » Mahomet cité par IBN HICHAM (savant musulman mort en 834), La biographie du prophète Mahomet, traduction française du musulman Wahib ATALLAH, Paris, Fayard, 2004, p.232. « L’heure du jugement n’arrivera pas avant que vous n’ayez combattu les Juifs et à tel point que la pierre, derrière laquelle s’abritera un Juif, dira : Musulman ! voilà un Juif derrière moi, tue-le ! » EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 56, chap.94. Et le Coran (sourate 48, v.16) ajoute : « Vous les combattrez, ou bien ils se convertiront à l’islam ! » Je lance donc un appel aux Européens et je leur dis de ne pas être naïfs mais vigilants au sujet de l’Islam, dont le fondateur, Mahomet, et le livre sacré, le Coran, prêchent la haine et le combat contre les juifs, les chrétiens et les non-musulmans en général.

Père Samuel
UBU

Israël doit se défendre pour ne pas mourir Depuis quelques semaines, Israël a décidé de riposter militairement aux agressions, aux enlèvements et au meurtre d’Israéliens par des mouvements terroristes musulmans comme le Hezbollah, au Liban, et le Hamas, en Palestine. En rapport avec cette riposte d’Israël, nous allons commenter cette semaine deux points de la sagesse juive, analysés par Joseph Telushkin, Le grand livre de la sagesse juive, Calmann-Lévy, France, 1999. 1. Les Responsabilités communautaires Selon le Talmud de Babylone (commentaire de la Torah, loi écrite juive) : « Tous les juifs sont responsables les uns des autres ». Cette célèbre pensée talmudique « est le principe de l’activité charitable très répandue dans la communauté juive », nous dit Joseph Telushkin (p.298). Un traité de la Michnah (commentaire de la loi orale juive) donne à tout juif le précepte suivant : « Ne te sépare pas de la communauté. » Dans le Talmud de Babylone, les rabbins ont donné un commentaire qui confirme ce précepte en couvrant de mépris tout juif qui viendrait à se séparer de ses frères, les autres juifs, alors que leur communauté, Israël, est en situation de crise ou de danger : « Quand la communauté d’Israël est dans la détresse, on ne doit pas se dire : Je vais aller chez moi, manger et boire, et tout ira bien pour moi ! » Joseph Telushkin (p.300) analyse cet extrait du Talmud en se référant au cas de Moïse, Hébreu élevé à la cour du roi d’Égypte, mais qui avait le souci de ses frères c’est-à-dire le peuple hébreux qui, à cette époque, était réduit en esclavage : « Moïse est l’archétype [l’exemple type] du juif qui prend sur lui la peine de toute sa communauté. Parce qu’il vivait dans le palais du Pharaon, il aurait pu facilement ignorer la souffrance des esclaves hébreux. Cependant, “il sortit voir ses frères et fut le témoin de leur labeur” [Exode, 2, 11]. Et lorsqu’il vit un Égyptien maltraiter un esclave hébreu, il l’abattit. Ce fut l’un des trois incidents décrits dans la Bible qui convainquirent Dieu de confier à Moïse la tâche de délivrer les Hébreux et de les conduire vers la liberté. » De tout temps, les juifs ont donc accordé une grande importance à la solidarité et à l’unité, surtout quand la communauté juive était en état de crise, de danger. C’est encore le cas actuellement : si les juifs du monde entier ne sont pas unis et solidaires, l’État d’Israël risque de ne pas pouvoir résister aux attaques terroristes et même d’être englouti par les pays musulmans avoisinants. 2. Réflexions juives sur la guerre « Le glaive doit-il à jamais nous dévorer ? ». Cette question posée par les sages juifs introduit l’analyse, par Joseph Telushkin (p.540-543), du deuxième point de la sagesse juive qui nous intéresse : l’utilité de faire la guerre ou, comme le dit Joseph Telushkin lui-même « quand se battre et répandre le sang sont une nécessité » : « Il n’y a probablement pas d’autre différend aussi prononcé entre le judaïsme et le Nouveau Testament que les points concernant l’autodéfense et l’attitude à opposer au mal. À la fois Jésus (dans son sermon sur la Montagne) et le Talmud affirment leur position sans aucune équivoque. [Jésus-Christ a dit :]“Eh bien ! moi je vous dis de ne pas tenir tête au méchant : au contraire, quelqu’un te donne-t-il un soufflet sur la joue droite, tends-lui encore l’autre” [Saint Matthieu 5, v.38-39] » L’Évangile, livre sacré des chrétiens, s’oppose effectivement à la loi du Talion que l’on retrouve aussi bien dans la Bible hébraïque, livre sacré des juifs (l’Ancien Testament des chrétiens), que dans le Coran, livre sacré des musulmans : La Bible (Exode, 21, 23-25) dit : « Tu donneras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure. » Le Coran (sourate 2, v.178 et 194) dit : « Ô vous qui croyez [musulmans] ! La loi du talion vous est prescrite […] Soyez hostiles envers quiconque vous est hostile dans la mesure où il vous est hostile. » Et Mahomet, le prophète fondateur de l’Islam, va même plus loin quand il dit : « Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le » (Cité par IBN HICHAM, La Biographie du prophète Mahomet, Paris, Fayard, 2004, p.232). Tant que cette loi du talion continue à guider les juifs et les musulmans, il n’y aura jamais la paix entre eux. Mais revenons au raisonnement de Joseph Telushkin (p.540-541) au sujet du talion et de la parole du Christ : « L’écrivain sioniste Ahad Ha-Aam [surnom du militant juif Asher Ginzberg, mort en 1927] disait : “Si j’aime mon prochain au point de lui tendre la joue gauche quand il me frappe sur la joue droite, j’encourage l’injustice. Comme lui, je suis donc coupable d’injustice !” […] Thomas Masaryk (1850-1937), le premier président de Tchécoslovaquie [1918-1935] (un non-juif), exprimait la même idée : “Si quelqu’un m’attaque dans le but de me tuer, je me défendrai ; et si je ne peux pas l’éviter, je tuerai l’agresseur. Si l’un de nous deux doit être tué, que ce soit celui qui a les mauvaises intentions.” En vérité, les mots de Masaryk résonnent comme s’ils venaient tout droit du Talmud. » En effet, le Talmud de Babylone déclare : « Si quelqu’un vient pour te tuer, tue-le d’abord. » C’est ce conseil que l’État d’Israël a appliqué en attaquant les bases du Hezbollah au Liban. Ce mouvement terroriste musulman chiite a été fondé en 1982 dans le but de combattre et d’anéantir Israël. Le Hezbollah a récemment tué plusieurs des soldats israéliens qui avaient été enlevés sur le sol d’Israël. Israël a donc décidé de réagir avant d’être détruit par le Hezbollah. Réflexions absurdes de Gandhi Joseph Telushkin (p.542) analyse ensuite l’exemple contraire donné par Gandhi en le rapprochant, avec un peu d’exagération, de la parole du Christ : « Pendant la Seconde Guerre mondiale, Gandhi [mort en 1948] donna le conseil suivant aux Britanniques : “Je voudrais que vous posiez les armes comme n’étant d’aucune utilité pour votre salut et celui de l’humanité. Invitez donc Herr Hitler et Signor Mussolini à prendre ce qu’ils veulent des pays que vous appelez “vos possessions”… Si ces messieurs décident d’occuper vos maisons, vous les évacuerez. S’ils ne vous laissent pas partir, laissez-vous massacrer, hommes, femmes et enfants. Mais refusez de leur faire allégeance [de vous soumettre].” Les juifs réagirent aux paroles de Gandhi avec douleur, mépris et incrédulité. Le philosophe Martin Buber [Israélien d’origine autrichienne, 1878-1965], se référant aux liens entre les enseignements de Jésus et ceux de Gandhi, répondit à ce dernier [Gandhi] dans une lettre ouverte : “Nous n’avons pas répandu, comme le fit Jésus, fils de notre peuple, et comme vous le faites, l’enseignement de la non-violence ; parce que nous croyons qu’un homme doit parfois user de la force pour son propre salut, et encore plus pour celui de ses enfants.” Six années et six millions de juifs assassinés plus tard, Gandhi offrit aux cadavres juifs cette oraison funèbre : Gandhi [au cours d’une conversation avec son biographe Louis Fisher, en juin 1946 a dit] : “Hitler a tué cinq (sic) millions de juifs. C’est le plus grand crime de notre temps. Mais les juifs auraient dû s’offrir au couteau du boucher. Ils auraient dû se jeter dans la mer depuis les falaises.” Fisher : “Vous voulez dire que les juifs auraient dû se suicider collectivement ?” Gandhi : “Oui, cela aurait été de l’héroïsme !” » La légitime défense selon Moïse Maïmonide Joseph Telushkin (p.543) affirme : « il est ordonné à tout juif de sauver une personne menacée de mort, même s’il doit tuer pour cela son agresseur ». Le grand philosophe juif du Moyen Âge, Moïse Maïmonide (mort en 1204), disait effectivement : « Et ceci est un commandement négatif, à savoir de ne pas avoir de merci [pitié] pour la vie de l’agresseur. » Joseph Telushkin poursuit : « Bien que Maïmonide se réfère à une situation où un individu en menace un autre, la même logique s’applique à une nation se défendant contre un agresseur [comme Israël contre le Hezbollah]. Si terrible que soit la guerre, l’autre terme de l’alternative est souvent pire. Si Gandhi avait convaincu les Britanniques de déposer leurs armes, les nazis auraient conquis toute l’Europe, voire le monde. Cela aurait été la fin de la démocratie, et il est probable qu’aucun juif ne serait en vie aujourd’hui. De même, si Israël n’avait pas mené ses guerres d’autodéfense, il aurait été détruit depuis longtemps, et ses citoyens massacrés. Ainsi, la guerre, quoique constituant toujours un malheur, n’est pas toujours un mal ; parfois, faire la guerre est la chose la plus morale qui soit. »Joseph TELUSHKIN, Le grand livre de la sagesse juive, p.543. Concluons par cette parole célèbre du Traité de l’art militaire de l’écrivain latin Végèce (fin IVe – début Ve siècle) et qu’Israël ne doit pas oublier : « Si tu veux la paix, prépare la guerre » (Si vis pacem, para bellum). Si l’État d’Israël veut éviter d’être attaqué, il doit absolument se doter d’une armée forte, combative et capable de tenir tête à ses nombreux ennemis musulmans (États et organisations) qui l’entourent.

Père Samuel
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Une haine éternelle La haine éternelle des musulmans contre les juifs Si les juifs connaissent, depuis toujours, tant de problèmes avec les Arabo-musulmans, c’est parce que l’Islam nourrit une haine éternelle contre les juifs, conformément à de nombreux passages des textes fondateurs de la religion musulmane, le Coran et les hadiths (paroles de Mahomet). Le Coran déteste et insulte les juifs Le Coran, livre sacré des musulmans, voue aux non-musulmans, et particulièrement aux juifs, une haine terrible en les traitant notamment de gens pervers, hostiles aux musulmans et partisans du diable : « Tu constateras que les hommes les plus hostiles aux croyants [musulmans] sont les Juifs et les polythéistes. » Le Coran, sourate 5, v.82 (trad. de D. MASSON) « O croyants [musulmans] ! ne prenez point pour amis / associés / patrons / protecteurs les juifs et les chrétiens ; ils sont amis les uns des autres. Celui qui les prendra pour amis finira par leur ressembler, et Dieu [Allah] ne sera pas le guide des pervers. » Le Coran, sourate 5, v.56 (trad. de KASIMIRSKI). « Le Diable a trouvé moyen de les dominer de sorte qu’il leur fait oublier le Rappel de Dieu [Allah]. Ceux-là sont les partisans du Diable, c’est eux, n’est-ce pas, les perdants ! » Le Coran, sourate 58, v.19 (trad. de Muhammad HAMIDULLAH). Dans plusieurs versets, le Coran compare même les juifs à des singes, des porcs ou des ânes : « Ceux [les juifs] qu’on a chargés du Pentateuque [les 5 premiers livres de la Bible] et qui ne le portent pas (qui ne l’observent pas) ressemblent à l’âne qui porte des livres. C’est à quelque chose de vil que ressemblent les hommes qui traitent les signes de Dieu [Allah] de mensonges. Dieu [Allah] ne guidera point les impies. » Le Coran, sourate 62, v.5 (trad. de KASIMIRSKI) « Dieu [Allah] a transformé en singes ou en porcs ceux qu’il a maudits [c’est-à-dire les juifs de Médine, en Arabie, et les chrétiens]. » Le Coran, sourate 5, v.60 (trad. de D. MASSON). Le prophète Mahomet persécutait les juifs Mahomet, prophète fondateur de l’Islam et modèle excellent des musulmans, détestait les juifs qui refusaient de se soumettre à lui, de le reconnaître comme prophète et de participer avec lui aux batailles qu’il livrait à ses ennemis. C’est pourquoi Mahomet a fini par éliminer les juifs des territoires qui tombaient sous sa domination. À Médine, en Arabie, les trois tribus juives de la ville ont été liquidées par Mahomet au moyen de massacres et d’expulsions : « En 624, fort d’un nombre accru de fidèles, Mohammed [Mahomet] somma l’une des tribus juives de Médine, les Banû Qaynuqa, de reconnaître sa mission prophétique. Devant leur refus, il les assiégea. Mais à l’intercession de leur protecteur, un converti à l’islam, il leur concéda la vie sauve. Ils furent toutefois expulsés de Médine et obligés d’abandonner leurs maisons et leurs biens aux Musulmans. L’année suivante une autre tribu juive, les Banû Nadhir, subit un sort semblable ; Mahomet incendia, rasa leurs palmeraies et confisqua tous leurs biens au bénéfice de la communauté des Croyants [musulmans]. En avril 627, une coalition de Mecquois vint assiéger les Musulmans à Médine. Un soir d’orage, ils repartirent sans livrer bataille. […] Mahomet se tourna alors contre la tribu juive restante, les Banû Qurayza, et les somma de se convertir. Essuyant un refus, il les assiégea avec 3 000 guerriers et remporta la victoire. Des tranchées furent creusées sur la place du marché de Médine et les Juifs – 400 à 900, selon les sources musulmanes – amenés par fournées, y eurent la tête tranchée. Tous les hommes furent ainsi exterminés, excepté un converti à l’islam. Ensuite le Prophète [Mahomet] partagea les femmes, les enfants, les propriétés et les biens entre lui-même et les Musulmans. » BAT YE’OR, Juifs et Chrétiens sous l’Islam, Paris, Berg international, 1994, p.16. Le prophète Mahomet avait prémédité le massacre des juifs Quraydha car, avant de les tuer, il leur avait adressé des menaces : « S’approchant des fortins, le Prophète cria aux Quraydha : “Frères de singes, vous n’avez pas encore connu, je le vois, l’humiliation et la vengeance de Dieu [Allah]. Vous allez les connaître !” » IBN HICHAM, La biographie du prophète Mahomet, traduction française de Wahib ATALLAH, Paris, Fayard, 2004, p.272-273. « O troupe de juifs, convertissez-vous à l’islamisme et vous serez sauvés […] Sachez que la terre appartient à Dieu [Allah] et à son Envoyé [Mahomet] et que je veux vous en chasser. Celui d’entre vous qui possédera quelque bien devra le vendre. S’il ne possède rien, sachez que la terre appartient à Dieu [Allah] et à son Envoyé [Mahomet]”. » EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 89, chap.2, t.4, p.434-435. Après avoir vaincu les juifs Banu Quraydha, Mahomet a choisi un de ses compagnons, appelé Sa’d, pour décider du châtiment que devaient subir les juifs : « Les Banû Quraydha [tribu juive] descendirent de leur forteresse en se remettant de leur sort à la sentence de Sa’d [compagnon de Mahomet]. L’Envoyé de Dieu [Mahomet] envoya chercher ce dernier [Sa’d], qui n’était pas loin ; et Sa’d arriva, porté sur un âne. Lorsqu’il approcha, l’Envoyé de Dieu dit aux vaincus [juifs] : “Levez-vous devant votre maître”. Sa’d vint alors s’asseoir près du Prophète [Mahomet], qui lui dit : -“Ces gens [les juifs] sont descendus de leur forteresse en s’en remettent à ta sentence.” -“Eh bien ! moi, je décide, répondit Sa’d, que les combattants d’entre eux seront mis à mort et que les enfants seront réduits en esclavage”. -“Tu as rendu à leur encontre, dit alors le Prophète [Mahomet], la sentence même du roi des cieux”. » EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 56, chap.168, t.2, p.361. Ce jugement impitoyable approuvé par Mahomet a été confirmé par un verset du Coran qui déclare, contre les juifs Banu Quraydha : « Maudits, quelque part qu’ils soient acculés, ils seront pris et tués sans pitié. » Le Coran, sourate 33, v.61 (trad. de R. BLACHERE). Mahomet a commis le premier génocide juif de l’histoire Mahomet est alors passé à l’action et a commis, 13 siècles avant la Shoah, le premier génocide juif de l’histoire, un génocide que nous rapporte le savant musulman Ibn Hichâm (mort en 834), considéré comme le biographe officiel de Mahomet : « Le Prophète [Mahomet] recommanda à ses compagnons : Tout juif qui vous tombe sous la main, tuez-le. » IBN HICHAM, La biographie du prophète Mahomet, p.232. « Le Prophète [Mahomet] ordonna de faire descendre de leurs fortins les Banû Quraydha et de les enfermer dans la maison de Bint al-Hârith [fille de al-Hârith]. Il alla ensuite sur la place du marché de Médine […] et y fit creuser des fossés. Puis il fit venir les Banû Quraydha par petits groupes et leur coupa la gorge sur le bord des fossés. […] Ils étaient six à sept cents hommes. On dit huit cents et même neuf cents. […] Le Prophète [Mahomet] ne cessa de les égorger jusqu’à leur extermination totale. » IBN HICHAM, La biographie du prophète Mahomet, p.277. « Le Prophète [Mahomet] fit ensuite le partage, des femmes, des enfants et des biens des Banû Quraydha [tribu juive] entre les musulmans. […] Le Prophète [Mahomet] envoya dans la région de Najd [en Arabie] une partie des captives juives des Quraydha contre lesquelles il acheta des chevaux et des armes. Parmi les captives des Banû Quraydha, le Prophète [Mahomet] avait choisi pour lui-même [pour son plaisir] une femme appelée Rayhâna, qui resta chez lui, en sa possession, jusqu’à sa mort. » IBN HICHAM, La biographie du prophète Mahomet, p.280-281. Le massacre des juifs de la tribu des Quraydha et la réduction de leurs femmes et leurs enfants à l’esclavage sont d’ailleurs mentionnés dans le Coran : « Dieu [Allah] a fait descendre de leurs forteresses ceux des gens du Livre [juifs] ralliés aux factions. Il a jeté l’effroi dans leurs cœurs. Vous avez alors tué une partie d’entre eux et vous avez réduit les autres en captivité. Il vous a donné en héritage leur pays, leurs habitations, leurs biens et une terre que vos pieds n’ont jamais foulée. » Le Coran, sourate 33, v.26-27 (trad. de D. MASSON). Mahomet souhaitait réellement éliminer les juifs du monde entier puisqu’il déclarait à ses compagnons, les premiers musulmans : « L’heure du jugement n’arrivera pas avant que vous n’ayez combattu les Juifs et à tel point que la pierre derrière laquelle s’abritera un Juif, dira : Musulman, voilà un Juif derrière moi tue-le ! » EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 56, chap.94, tome 2, p.322. Ce hadith explique à lui seul la haine éternelle des musulmans contre les juifs. En effet, c’est le prophète Mahomet, modèle excellent des musulmans, qui commande le massacre de tous les juifs. Et selon Mahomet, l’heure du jugement, c’est-à-dire la fin du monde et le triomphe de l’Islam, n’arrivera pas tant que les juifs du monde entier n’auront pas été massacrés.

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